La prime d’activité, AAH et RSA 2023 – En ces moments de crise que traverse la France à cause notamment de l’inflation qui a enregistré cette année 2023 des records, elle touche tous les secteurs d’activité et elle n’épargne personne. Le pouvoir d’achat des Français ne cesse de dégrader. Pour faire face le gouvernement Français a mis en place de nouveaux dispositifs et à revaloriser les montants des aides sociales de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF).
Les prestations et les aides sociales de la Caisse d’Allocations Familiales comme le Revenu de Solidarité Active (RSA), la prime d’activité (PA) et l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) ne sont pas versées à tous les allocataires, parce qu’ils n’en font pas la demande. La principale cause est le manque d’information.
La prime d’activité, AAH et RSA 2023 : Des chiffres et des interrogations !
Le taux de non-recours aux aides et prestations sociales de la Caisse d’Allocations Familiales enregistre des chiffres qui inquiètent le gouvernement Français. En effet :
- Un Français sur deux (1/2) ne fait pas la demande pour toucher le minimum vieillesse.
- 34% des allocataires possibles bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) n’en font pas la demande.
Ce non-recours aux prestations et aides sociales prive donc les individus aux revenus les plus modestes d’un coup de pouce auquel ils ont pourtant droit. Afin d’expliquer ce phénomène, la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DREES), qui est un organisme de statistiques rattaché au ministère de la Santé, à réaliser un sondage auprès de 4.000 individus, les résultats ont été dévoilés en mois d’avril dernier (2023).
Interrogés sur ce taux élevé du non-recours aux aides sociales :
- Quatre sondés sur dix (4/10) estiment que le manque d’information sur ces primes et aides sociales est la principale explication.
- 23 % des sondés estiment que la complexité des démarches administratives, est la principale cause.
- 18 % à cause de la crainte des conséquences négatives.
- La volonté de ne pas recevoir d’aides et prestations sociales représente 16 % des sondés.
Primes et aides de la Caisse d’Allocations Familiales : La crainte de subir des conséquences négatives progresse en France
Même si la principale cause de ce non-recours est le manque d’information, cette raison est néanmoins en net recul. En effet, sa part a baissé de dix-sept (17) points de pourcentage entre l’année 2016 et l’année 2021, c’est ce que relève cette étude.
À l’inverse, la crainte de subir des conséquences négatives a connu une progression de 10 points. Parmi les conséquences négatives, on peut citer par exemple :
- Le rattrapage sur succession qui existe pour le minimum vieillesse. En effet certains individus âgés éligibles refusent de bénéficier ce coup de pouce financier parce qu’ils ne veulent pas qu’à leur décès, ces sommes d’argent soient remboursées par leurs héritiers.
Étrangement, ce sont les individus les moins susceptibles d’y être éligibles à ces aides qui les connaissent mieux. Donc, la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques révèle que :
- Les cadres.
- Ceux qui exercent des professions libérales.
- Les plus diplômés.
- Les habitants des villes de plus de 20.000 habitants à moins de 100.000 habitants.
Connaissent mieux les aides et les prestations sociales de la Caisse d’Allocations Familiales.
En effet, être un cadre ou exercer une profession libérale augmente de quatre (4) points la probabilité de connaître assez précisément le Revenu de Solidarité Active (RSA) ou la CSS (Complémentaire Santé Solidaire) gratuite et de six (6) points celle d’appréhender précisément l’AAH (Allocation aux adultes handicapés), par rapport aux employés.