Face à la recrudescence des échouages de dauphins sur la côte Atlantique pendant les mois d’hiver, le gouvernement de la république française a été contraint par le Conseil d’État d’imposer des restrictions sur certaines zones de pêche.
Toutefois, un projet récent d’arrêté pourrait permettre une exception à cette règle, une exception qui suscite déjà de vives réactions.
Le gouvernement de la république française : Contexte des fermetures de pêche hivernales
Face à l’impact environnemental alarmant de l’activité de pêche sur la population de dauphins au cours de la saison hivernale, la France s’est trouvée dans l’obligation d’examiner des dispositions drastiques.
Les autorités françaises ont ainsi envisagé la possibilité de fermer certaines zones de pêche localisées dans l’océan Atlantique. Cette initiative de préservation s’inscrit dans un créneau temporel bien défini, couvrant la période allant du 22 janvier au 20 février, au cours de laquelle les incidents impliquant les dauphins sont malheureusement plus fréquents.
L’objectif principal de ces mesures réside dans la préservation de deux espèces particulièrement vulnérables, à savoir le dauphin commun et le marsouin commun, dont la survie est actuellement mise en péril, du moins sur le plan régional.
Le gouvernement de la république française : La dérogation controversée
Malgré la pressante nécessité de préserver l’écosystème marin, le projet d’arrêté consulté par l’Agence France-Presse (AFP) propose d’introduire des exceptions pour l’année 2024.
Selon ce projet, les navires qui disposent de dispositifs techniques actifs destinés à réduire les captures accidentelles, ou qui sont équipés de systèmes d’observation électronique à distance, seraient exemptés de l’interdiction de pêche pendant la période critique de 2024.
Cette exemption vise principalement les bateaux dotés de systèmes de répulsifs acoustiques ou munis de programmes informatiques comportant des caméras sous-marines.
Le gouvernement de la république française : Les ONG s’inquiètent
Des organisations environnementales renommées telles que France Nature Environnement (FNE), Sea Shepherd France et l’Association de Défense des Milieux Aquatiques (DMA) ont vivement exprimé leurs préoccupations concernant l’efficacité des dispositifs en question.
En 2021, soumettant leur cas au Conseil d’État, ces associations ont souligné le manque de garanties offertes par les dispositifs acoustiques actuellement en phase d’expérimentation. Leur principale inquiétude réside dans le fait que ces dispositifs ne sont pas en mesure de fournir une protection suffisante aux cétacés.
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