Logement en Italie 2024 – L’année 2024 s’annonce sous le signe du changement pour le marché de la location de courte durée en Italie. Le gouvernement italien prévoit d’adopter de nouvelles mesures fiscales visant à réguler cette industrie en croissance constante.
Ces changements, destinés à augmenter la pression fiscale sur les locations de courte durée effectuées par des personnes possédant plus d’un appartement, font suite à des préoccupations croissantes concernant l’impact de la location à court terme sur le marché du logement, notamment dans les destinations touristiques les plus prisées.
Logement en Italie 2024 : La Critique envers les Plateformes de Location à Court Terme
Les plateformes de location de courte durée, notamment Airbnb, ont été au cœur de la controverse en Italie et dans d’autres pays. Elles ont été accusées de contribuer à la pénurie de logements abordables dans les destinations touristiques populaires.
Leur modèle d’entreprise permet aux propriétaires de mettre en location leurs biens pour de courtes périodes, générant ainsi des revenus substantiels. Cependant, cette pratique a eu pour conséquence de réduire l’offre de logements pour les résidents locaux et de faire monter les prix de l’immobilier dans certaines régions.
Logement en Italie 2024 : L’Actuelle Taxation en Italie pour les Locations de Courte Durée
En vertu de la réglementation fiscale en vigueur en Italie, les propriétaires qui choisissent de proposer leurs biens, qu’il s’agisse de leur résidence principale, de résidences secondaires, ou d’autres propriétés, à la location pour des durées courtes sont soumis à une imposition à un taux de 21 % sur les revenus qu’ils génèrent grâce à ces activités de location.
Cette disposition légale s’applique de manière générale et concerne tous les particuliers et les propriétaires qui optent pour la location à court terme, qu’ils mettent en avant leurs logements sur des plateformes en ligne, gèrent directement leurs biens locatifs, ou utilisent les services d’agences immobilières.
En d’autres termes, elle implique que quiconque perçoit des revenus issus de la location temporaire de biens immobiliers est tenu de s’acquitter de cette taxe conformément aux lois fiscales italiennes en vigueur.
Logement en Italie 2024 : Les Nouvelles Mesures en 2024
Selon un projet de budget pour l’année 2024 consulté par Reuters, le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, envisage d’augmenter cette taxation pour les propriétaires qui louent plus d’un appartement à court terme au cours de chaque période d’imposition. Concrètement, le taux d’imposition passerait de 21 % à 26 % dans ce cas particulier.
Cette mesure vise à décourager les propriétaires d’investir massivement dans des biens destinés à la location de courte durée, tout en incitant à conserver des logements disponibles pour les résidents locaux.
Il est important de noter que le gouvernement italien a revu à la baisse ses plans initiaux, qui visaient également à imposer davantage les locations à court terme d’appartements individuels. Cette décision est susceptible de soulager certains propriétaires et d’atténuer l’impact potentiel sur le marché locatif.
Logement en Italie 2024 : Le Processus d’Approbation
Le projet de loi budgétaire de l’année 2024, qui a obtenu l’approbation du cabinet dirigé par le Premier ministre italien, Giorgia Meloni, sera soumis à l’examen du parlement italien. Cette phase du processus législatif est prévue pour s’étendre jusqu’en décembre, laissant ainsi place à des débats, des négociations, et la possibilité d’apporter des ajustements ou des amendements à la proposition de loi.
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