Le manque de logement social en France est un problème majeur qui touche plusieurs familles et individus en situation de précarité.
En effet, la France fait face à une forte demande de logement social. D’ailleurs, de nombreuses demandes sont sur les listes d’attente. Environ 4 millions de personnes sont mal logées, selon la Fondation Abbé Pierre, et plusieurs d’entre eux sont en attente d’un logement social.
Les raisons sont multiples : insécurité économique, pauvreté, célibat, famille nombreuse, travailleurs précaires, etc. La population continue de croître, et les besoins en logement augmentent, alors que l’offre reste toujours insuffisante.
À cet effet, récemment le gouvernement français a renforcé sa politique d’expulsion des étrangers auteurs de troubles à l’ordre public, notamment en matière de logement social. Cette approche vise à associer la présence en HLM à un comportement respectueux des règles de la vie en communauté.
D’ailleurs, une déclaration faite sur la chaîne CNEWS par le préfet Alexandre Brugère : « Je vais expulser en priorité les étrangers auteurs de troubles à l’ordre public qui occupent le parc social ».
Plusieurs indices laissent penser que les Algériens sont directement concernés par cette nouvelle stratégie préfectorale, bien qu’aucune nationalité ne soit expressément mentionnée, car les ressortissants Algériens fortement présents dans le parc social en France.
HLM France : Une nouvelle mesure qui inquiète les locataires
Par ailleurs, face à la gestion des ressources publiques et à la demande croissante de logements certaines réformes ont introduit des durées de séjour limitées ou des critères de renouvellement plus stricts.
Cette remise en question inquiète plusieurs locataires de HLM. Notamment ceux qui sont attachés à l’idée du logement social comme un droit à long terme.
En effet, cette nouvelle mesure est proposée par deux députés, Guillaume Kasbarian l’ancien ministre du Logement et Stéphane Vojetta sous la forme d’une proposition de loi,
L’objectif de cette loi est de rendre plus fluide l’accès aux HLM. Et ce, en touchant le portefeuille de ceux qui ne respecteraient pas les lois.
En effet, le logement social “ ne doit pas être un droit acquis de façon irrémédiable”, a fait savoir Guillaume Kasbarian. Cependant, il doit être réservé principalement aux ménages modestes”.
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