L’OQTF poursuit les ressortissants étrangers……Plusieurs ressortissants étrangers sans-papiers vivent en France pour travailler dans le but d’aider leur famille, mais après que leur demande de régularisation soit rejetée, ces ressortissants étrangers sont poursuivis par l’OQTF(obligation de quitter le territoire français).
C’est d’ailleurs le cas d’un ressortison africain d’origine malienne qui nous raconte son parcours dans cet article
Arrivé en France en 2005 avec un visa touriste. Après l’expiration de son visa, il décide quand même de rester là-bas et d’y travailler, dans le but de subvenir aux besoins de sa famille au bled. Après quelque temps, il décide de faire une demande de régularisation auprès de la préfecture. Mais c’est un échec, ça demande a été rejeté, en plus de lui donner une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il doit donc attendre un ou deux ans pour qu’il puisse refaire sa demande.
Vivre avec une OQTF
Pour le ressortissant malien, vivre avec une OQTF est très difficile au quotidien, quand il sort de chez lui pour aller travailler ou quand il prend les transports en commun, c’est toujours avec la boule au ventre, il regarde toujours autour de lui, de peur de se faire choper par les autorités, et d’être enfermé dans un centre de détention.
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Obligé de travailler même avec une OQTF
On est obligé de travailler même avec une OQTF, car la vie en France est devenue trop chère et il n’y a personne qui te donnera quoi que ce soit, donc le travail est obligatoire pour payer le loyer, les impôts, la nourriture, les déplacements, les vêtements, etc. Sans oublier la famille qui est en train d’attendre que tu envoies de l’argent.
En plus la carte Navigo de 70 ou 80 € par mois, c’est insuffisant, selon les propos du Malien.
Le domaine de travail du ressortissant
l’Africain dit que ça fait 8 ans maintenant qu’il travaille dans le bâtiment. Il a travaillé dans d’autres domaines aussi, par exemple, il a travaillé 5 ans dans les travaux publics, mais c’est dans le bâtiment qu’il a le plus travaillé.
L’employeur vis-à-vis de sa situation administrative
Son employeur est au courant de sa situation administrative que dernièrement mais ça ne l’a pas empêché de faire travailler le ressortissant étranger sans-papiers, du lundi au samedi, un jour de plus contrairement ressortissant étranger en règle.
L’employeur peut aussi ne pas bien payer, parce qu’il sait que la personne en question n’a pas le droit d’aller réclamer avec une OQTF sur le dos, donc il essaiera au maximum de profiter de la situation administrative du ressortissant sans-papiers.
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