Djamel Boukhiba est un jeune algérien résidant en France dont les investissements ont bien réussi en Europe. Il veut maintenant servir son pays en lançant plusieurs projets d’investissement en Algérie dont une compagnie aérienne low cost à Béjaïa.
C’est un projet auquel rêvent beaucoup de nos concitoyens investisseurs établis à l’étranger. Mais Djamel Boukhiba ne s’est pas contenté d’aspirer à la réalisation d’un tel projet. Il a effectivement pris les devant en entamant les démarches nécessaires pour concrétiser son projet. Il raconte, dans une interview publiée par le quotidien national L’Expression, que lorsqu’il a su que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a pris la décision d’ouvrir le secteur du transport aérien à l’investissement privé, il est aussitôt rentré au pays pour se renseigner sur les modalités et lancer les premières démarches.
« Ma compagnie aérienne s’appellera WIN+ et aura comme base l’aéroport de Béjaïa. Cela permettra de rapprocher les Algériens établis à l’étranger de leur patrie, en facilitant et réduisant les tarifs exorbitants et jamais justifiés du transport de et vers l’Algérie », explique Djamel Boukhiba. Rappelons, à ce propos, que depuis l’annonce de l’ouverture de l’espace aérien à l’investissement privé, en novembre dernier, neuf dossiers déposés par des opérateurs algériens et étrangers pour la création de compagnies aériennes privées, ont reçu l’aval de ministère des Transport.
Du low cost au Tourisme
Pour le jeune investisseur algérien, sa réussite en Europe n’aura de sens que s’il participe de manière effective au développement de son pays l’Algérie, plus particulièrement sa ma ville natale Béjaïa. En effet, Djamel Boukhiba a déjà fait l’acquisition de l’hôtel et du théâtre du village touristique Capritour à Tichy. Il compte « travailler avec les autorités de la wilaya pour changer l’image de cette infrastructure et lui redonner un second souffle ». Animé d’une farouche volonté, le jeune bougiote ne s’est pas arrêté là. Il s’est attaqué à un autre domaine en créant aussi, avec des jeunes fraîchement sortis de l’université de Béjaïa, une start-up dans le domaine de la communication et du numérique.
Convaincu du potentiel dont jouit la jeunesse algérienne, Djamel Boukhiba pense qu’il est possible aujourd’hui de lancer toute sorte de projets d’investissement dans le pays, pour peu qu’il y ait de la volonté et un accompagnement correct pour les investisseurs. « Je veux démontrer que les jeunes algériens sont capables de rivaliser avec tous les jeunes du monde et c’est possible avec cette plate-forme digitale, vous allez voir. On n’a rien à envier à personne », dit-il.
Le low cost, mais aussi le sport
Enfin, outré de voir les deux clubs béjaouis de foot relégués à la Division 2, le jeune Boukhiba a pris la décision de venir en aide à l’un de ces deux clubs. « Je suis révolté de voir ma ville Béjaïa sans club dans le championnat de D1! Je vais prendre en charge un des deux clubs MOB ou JSMB pour en faire un professionnel de haut niveau. Je vais faire une proposition aux autorités et aux supporteurs ».