La traversée France-Algérie – Le 20 octobre 2024, des passagers d’Algérie Ferries, la compagnie maritime assurant la liaison entre la France et l’Algérie, ont vécu une situation pour le moins frustrante.
Alors qu’ils étaient prêts à embarquer à bord du ferry El Djazair II pour un voyage reliant Marseille à Skikda, leur accès au navire leur a été refusé, malgré des réservations confirmées.
Cet incident, qui a provoqué la colère des voyageurs, soulève de nombreuses questions quant à la gestion des réservations par la compagnie et les raisons derrière cette mésaventure.
La traversée France-Algérie : Un départ avec des espaces vides
Le ferry El Djazair II, appartenant à Algérie Ferries, devait initialement effectuer une traversée entre Marseille et Annaba, avant d’être redirigé vers Skikda, selon El Watan.
Lors de son départ, plusieurs passagers, bien que munis de réservations valides, se sont vu refuser l’accès au bateau sans explication claire.
Ce refus a laissé des dizaines de voyageurs en colère, d’autant plus que le navire a quitté le port avec des espaces non occupés, comme l’ont rapporté plusieurs témoins présents sur place.
Le El Djazair II peut transporter jusqu’à 1320 passagers et dispose d’un garage capable de contenir plus de 300 véhicules.
Pourtant, au moment de son départ, le navire était loin d’être complet, selon des vidéos filmées par les passagers et partagées sur les réseaux sociaux.
Cette situation a amplifié la frustration des voyageurs, qui ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils perçoivent comme une gestion défaillante de la compagnie maritime.
Soupçons de sabotage et appel à enquête
L’un des passagers, contacté par téléphone, a fait part de sa vive indignation, allant jusqu’à parler de « tentative délibérée de saboter notre compagnie maritime Algérie Ferries ».
Pour de nombreux passagers, il est incompréhensible que l’embarquement leur ait été refusé alors que le bateau n’était pas complet.
Cette situation a alimenté les rumeurs et les spéculations, certains évoquant même un acte de sabotage visant à ternir l’image de la compagnie.
Les passagers demandent aujourd’hui des explications de la part des autorités et réclament une enquête pour comprendre les raisons derrière cette gestion chaotique.
« Nous demandons au président de la République d’exiger une enquête immédiate et que les responsables rendent des comptes », a ajouté un autre voyageur.
Selon eux, leurs droits en tant que citoyens et voyageurs algériens ont été bafoués, et ils espèrent que des mesures correctives seront rapidement mises en place.
Un billet à 750 euros : Une frustration légitime
Le mécontentement des passagers est d’autant plus compréhensible que chacun d’entre eux avait déboursé la somme conséquente de 750 euros pour son billet de traversée.
À ce prix, les attentes sont naturellement élevées, et les voyageurs espéraient un service à la hauteur de l’investissement financier consenti.
Le refus d’embarquement, sans justification, a donc été perçu comme une injustice inacceptable.
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