De même, avec sa rigidité, le code des douanes ne correspond plus aux objectifs de l’économie nationale, qui, par le biais de plusieurs facilitations, essaient d’attirer les capitaux étrangers et d’encourager les exportations hors hydrocarbures.
De ce fait, la révision du Code des Douanes devient une urgence économique.
C’est ce qui a fait dire, aujourd’hui, au Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, que l’administration des Douanes doit accélérer la cadence de la révision du Code des Douanes et ses différentes textes d’application en vue d’opérer le changement positif escompté par les opérateurs économiques.
Un Code des Douanes désuet
Aïmene Benabderrahmane a ordonné l’administration douanière à « accélérer le développement de son système organisationnel, à travers notamment la révision de tous les textes dont le Code des douanes et les textes d’application dans l’objectif d’opérer le changement positif que nous escomptons tous, particulièrement les opérateurs économiques ».
Selon les propos d’Aïmene Benabderrahmane, la révision du Code des douanes et ses différents textes a pour objectifs de « s’adapter à la nouvelle loi sur l’investissement sur laquelle nous misons pour amorcer un développement prometteur susceptible d’insuffler durablement la dynamique économique du pays et encourager, ainsi, l’investissement national et étranger direct appuyant notre production nationale ».
Le premier ministre Aïmene Benabderrahmane a formulé le souhait de voir « ces efforts porter leurs fruits à travers des facilitations et une révision des textes d’application, une révision qui fasse la différence dans la mesure où plusieurs textes ne répondent pas actuellement à la réalité ni aux exigences des opérateurs économiques ».
Evoquant les nombreuses facilités douanières offertes aux opérateurs, Benabderrahmane a cité le couloir vert et plaidé pour sa généralisation pour inclure les intrants et les matières premières.
Facilitations et rigueur se conjuguent
Il a exhorté, à ce titre, les agents des douanes à « faire preuve du plus haut degré de vigilance et d’opérationnalité pour parer aux tentatives de fraude et de contrebande, et décourager les méthodes frauduleuses des contrebandiers ».
Il a été en outre, souligné la nécessité pour l’administration des Douanes de développer et d’améliorer ses méthodes de travail pour se mettre au diapason des normes internationales, en poursuivant et en intensifiant les opérations de numérisation.
Ceci est d’autant plus évident qu’il s’agit de l’un des engagements figurant dans le programme du Président de la République, saluant les réalisations accomplies par les Douanes algériennes au niveau de l’Organisation mondiale des douanes.
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