Primes et allocations CAF 2024 – La France traverse une période difficile à cause de la crise économique et l’inflation. En effet tous les prix des produits de consommation ont enregistré des augmentations sans précédentes, le pouvoir d’achat des Français est touché par cette crise, plusieurs ménages rencontrent des difficultés financières dans leurs quotidiennes.
Pour venir en aide à sa population le gouvernement Français a mis en place plusieurs dispositifs d’aide et à procéder à la revalorisation des prestations familiales et les aides sociales de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Mais pour l’année prochaine (2024), le montant d’une aide sociale pourrait connaitre une baisse, ce qui pourrait avoir un impact sur les revenus et le pouvoir d’achat des allocataires bénéficiaires de ce fameux coup de pouce.
Primes et allocations CAF 2024 : Le montant de la prime d’activité pourrait baisser pour cette raison !
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En France, la prime d’activité de la Caisse d’Allocations Familiales, est versée à environ 4,6 millions de travailleurs aux revenus modestes, à partir de l’année prochaine (2024), le montant de ce coup de pouce pourrait diminuer et ce, en raison d’un changement dans les ressources prises en compte pour son calcul sur la fiche de paie de salarié.
Cette baisse pourrait avoir un impact sur les revenus ainsi que le pouvoir d’achat des salariés moyens bénéficiaires de cette prime. C’est une mauvaise nouvelle notamment en ces moments difficiles que traverse le pays à cause de l’inflation.
D’ailleurs, les syndicats ont vivement contesté ce changement. En effet, tout a commencé en mois de juillet dernier (2023), avec l’apparition d’une nouvelle ligne sur le bulletin de paie, intitulée « le montant net social ».
Il est très important de noter que le montant de cette aide de la Caisse d’Allocations Familiales, est calculé chaque trimestre et ce, en fonction des déclarations de revenus des trois mois précédents effectuées par chaque allocataire bénéficiaire sur son compte CAF.
Auparavant, pour bénéficier de cette prime l’allocataire devait déclarer son « net à payer avant impôts sur le revenu ». Cela incluait la déduction de certaines indemnités perçues, telles que :
- Les indemnités-repas.
- D’éventuels acomptes.
Mais, à partir de mois de janvier prochain (2024), l’allocataire devra désormais déclarer à la place, le montant mentionné sur la nouvelle ligne de sa fiche de paie (le montant net social).
Primes et allocations CAF 2024 : Un changement qui inquiète les partenaires sociaux
Si le gouvernement Français affirme que ce réajustement vise à simplifier les démarches d’accès à la prime d’activité et au Revenu de Solidarité Active (RSA), les syndicats craignent que ce changement d’intitulé ne cause une modification des chiffres qui y seront maintenus.
Cela pourrait donc préjudicier au montant qui sera pris en compte dans le calcul de cette aide. En effet, la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT) note que le « montant net social » est généralement plus élevé que le « net à payer », ce qui va causer une baisse progressive de l’aide proportionnellement à l’augmentation des revenus, qui sont souvent gonflés par divers éléments de rémunération tels que :
- Les contributions des employeurs à la prévoyance.
- Les chèques vacances.
- Les frais de crèches.
Il faut savoir que, ce nouveau dispositif entrera en vigueur dès le mois de janvier 2024 et risque donc de causer une diminution significative de montant de ce coup de pouce perçu par environ 4,6 millions d’allocataires.
En ce qui concerne le montant moyen actuel de cette s’élève à 182 euros par mois. Elle est versée en complément aux revenus des ménages dont le revenu ne dépasse pas 1935 euros net pour un individu seul, et un plafond de revenus de 3155 euros net pour un allocataire en couple avec un enfant à charge et qu’il est le seul à travailler.
Prime d’activité en 2024 : Le ministère Français de la Solidarité tente de résolution le conflit
Dans une tentative de désamorcer le conflits entre les syndicats et le gouvernement Français, le ministère de la Solidarité et de la santé a assuré, dans une déclaration faite à Ouest France, que : « Les cotisations de prévoyance ainsi que de retraite supplémentaire ne seront plus à déclarer ».
Toutefois, cette assurance ne semble pas calmer les inquiétudes des partenaires sociaux qui soulignent la baisse anticipée pouvant atteindre jusqu’à 50 % du montant de l’aide chez certains allocataires.
Les changements à venir dans le calcul de montant de ce coup de pouce suscitent actuellement de vives préoccupations parmi les salariés à revenus modestes. Il reste donc, à voir comment ces changements impacteront réellement les revenus et le pouvoir d’achat de ces allocataires bénéficiaires dans les prochaines années.