Algérie le prix de l’euro – L’ouverture officielle de nouveaux bureaux de change en Algérie marque un tournant majeur dans la gestion des devises étrangères dans le pays.
Cette initiative, portée par les autorités publiques, vise à moderniser les services financiers, notamment à travers la mise en œuvre de l’allocation touristique fixée à 750 euros.
Toutefois, cet événement semble avoir eu un effet immédiat et visible : la flambée du prix de l’euro sur le marché parallèle.
Algérie le prix de l’euro : Une réforme financière qui secoue le marché
Depuis l’inauguration des nouveaux bureaux de change à l’aéroport international Ahmed Ben Bella et au port de passagers d’Oran, la scène financière algérienne connaît une agitation palpable.
La décision du président Abdelmadjid Tebboune d’augmenter l’allocation touristique à 750 euros par an pour les adultes et 300 euros pour les mineurs, couplée à une aide spéciale de 1 000 dollars pour les pèlerins du Hajj, a ainsi amplifié la demande en devises.
Si ces mesures visent à encourager les circuits formels et à freiner la dynamique du marché noir, leur mise en œuvre a paradoxalement entraîné une hausse des devises sur ce même marché informel, du moins dans un premier temps.
Cours des devises : marché officiel vs marché parallèle
Sur le marché officiel, selon les dernières données de la Banque d’Algérie, les devises se négocient comme suit :
• Euro (€) :
o Achat : 145.29 DZD
o Vente : 145.33 DZD
• Dollar américain ($) :
o Achat : 133.21 DZD
o Vente : 133.22 DZD
• Livre sterling (£) :
o Achat : 174.98 DZD
o Vente : 175.02 DZD
En revanche, sur le marché noir, les écarts sont frappants :
• Euro (€) :
o Achat : 252.00 DZD
o Vente : 257.00 DZD
• Dollar américain ($) :
o Achat : 240.00 DZD
o Vente : 242.00 DZD
Un marché noir sous pression… mais toujours dominant
Malgré la volonté affichée par l’État de redynamiser les circuits officiels, le marché parallèle reste un acteur incontournable pour de nombreux Algériens.
L’annonce de la hausse de l’allocation touristique et l’ouverture des nouveaux guichets de change ont alimenté les anticipations d’une rareté des devises, ce qui a fait grimper les taux sur le square d’Alger et autres places informelles.
La hausse de la demande, notamment à l’approche de la saison estivale et des vacances scolaires, vient accentuer cette pression.
Beaucoup de citoyens préfèrent encore s’approvisionner sur le marché noir, où les formalités sont moindres, même si les prix sont nettement plus élevés.
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