Réduction du programme de vols de Ryanair – Ryanair a annoncé des modifications importantes dans son programme de vols pour 2024, supprimant certaines destinations allemandes et d’autres en Europe.
Dortmund, Dresde, et Leipzig ne figureront plus parmi les destinations desservies, et les fréquences des vols vers Berlin et Hambourg seront réduites.
Ryanair attribue cette révision aux taxes aériennes élevées imposées en Allemagne, destinées à encourager des pratiques de transport plus durables.
Réduction du programme de vols de Ryanair : Des liaisons impactées en Allemagne et au-delà
La compagnie irlandaise a décidé de supprimer 22 liaisons européennes, impactant également des destinations comme Riga, Luxembourg et Bruxelles.
Cette réduction de liaisons entraîne une perte de près de deux millions de sièges, ce qui représente une diminution conséquente de l’offre de Ryanair en Allemagne.
Cette révision, selon le transporteur, découle directement des politiques fiscales de l’Allemagne en matière d’environnement, incluant une hausse des taxes aériennes visant à réduire les émissions de carbone.
En réaction à ces taxes environnementales, d’autres compagnies comme Lufthansa et EasyJet envisagent elles aussi de réviser leur offre.
Tandis que Lufthansa évalue ses options, EasyJet a déjà réduit certains vols intérieurs depuis 2022 et pourrait encore réajuster son programme en Allemagne.
En quête de marchés moins taxés, ces compagnies se redéploient vers des destinations comme la Suède, l’Italie, la Hongrie, et la Pologne, où les coûts d’exploitation sont plus compétitifs.
Encouragement du transport durable : Le choix de l’Allemagne
Cette orientation fiscale vise à orienter les voyageurs et les compagnies vers des alternatives moins polluantes, comme le train, pour les trajets courts et nationaux.
En rendant le coût des billets d’avion plus élevé, l’Allemagne encourage les citoyens à privilégier le transport ferroviaire, en particulier pour les voyages à faible distance.
Cette politique environnementale s’aligne avec les objectifs de réduction des émissions de CO2 dans l’Union européenne.
Le gouvernement allemand a choisi cette méthode non seulement pour favoriser un avenir écologique, mais aussi pour investir dans le réseau ferroviaire.
Les recettes provenant des taxes aériennes contribuent à renforcer les infrastructures des trains à grande vitesse, favorisant des alternatives viables pour les trajets nationaux.
Des initiatives sont déjà en place pour promouvoir le rail, avec des compagnies comme Deutsche Bahn proposant des offres promotionnelles pour stimuler l’intérêt des voyageurs.
Un recalibrage des coûts pour rééquilibrer les moyens de transport
Ces taxes sur l’aviation, outre leur impact environnemental, apportent une source de revenu significative pour compenser des dépenses publiques comme les subventions pour les énergies renouvelables et l’inflation.
Elles participent également à un ajustement des coûts de différents moyens de transport, rendant le train plus compétitif face à l’avion.
Sur les trajets de courte à moyenne distance, cette politique vise à rééquilibrer l’attrait économique du rail et de l’avion, favorisant une réduction progressive de l’empreinte carbone dans les habitudes de déplacement des citoyens.
Conséquences pour les voyageurs : Moins de choix, des coûts plus élevés
Pour les voyageurs, cette réduction des offres de Ryanair, combinée aux nouvelles taxes, se traduira probablement par une hausse des tarifs et un choix réduit de destinations.
En incitant les voyageurs à reconsidérer leurs options de déplacement, l’Allemagne espère renforcer l’usage du train tout en maîtrisant l’impact écologique du transport aérien.
En attendant, la décision de Ryanair reflète les effets immédiats d’une fiscalité verte plus stricte, qui pourrait se généraliser dans d’autres pays européens en quête d’un futur de transport durable.
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