La fin des régimes spéciaux de la retraite en France est officiellement actée. Les décrets d’application de leur suppression ont été publiés ce dimanche 30 juillet dans le journal officiel. Cette disposition entrant dans le cadre de réformes des retraites touchent plusieurs secteurs d’activité.
La réforme de la retraite en France sera appliquée à partir du mois de septembre. Entre temps, le gouvernement doit publier les textes la régissant. Ce dimanche, des décrets portant la suppression des régimes spéciaux ont été publiés dans le journal officiel actant ainsi leur fin.
Il y a lieu de souligner que ces régimes font partie des dispositifs portés dans cette réforme qui avaient fait sortir des centaines de français dans les rues durant le premier semestre de l’année en cours.
Retraite en France: régimes spéciaux ou la pomme de discorde
Cette mesure n’a pas été du goût de certains travailleurs et employés de différents secteurs tels que la RATP, l’industries électriques et gazières, clercs de notaire et Banque de France entre autres. On compte en somme 15 régimes spéciaux dans l’Hexagone, souligne le site Retraite.com.
Il faut dire que les régimes spéciaux offraient plusieurs avantages à ces derniers. L’affilié ouvrait droit à un départ à la retraite avant l’âge légal. Il bénéficiait également d’une durée de cotisation moins longue que celle du régime général et d’un calcul de la pension de retraite plus avantageux.
Retraite en France: les régimes spéciaux supprimé à partir du 1er septembre
Le gouvernement a travers son projet de réforme de la retraite en France a décidé de mettre fin à ce » traitement de faveur » en supprimant les régimes spéciaux. Il veut désormais instaurer un système universel pour que tous les travailleurs puissent être logés à la même enseigne.
C’est donc désormais fait. La décision a été officiellement actée ce dimanche 30 juillet. Les dits régimes seront supprimés pour les agents recrutés à partir de septembre 2023, stipulent les décrets exécutifs.
Retraite en France: le rappel du ministère du Travail
Les agents recrutés auparavant continue d’en bénéficier, mais ils n’échappent pas aux évolutions prévues par la réforme pour tous les salariés, a fait savoir le ministère du travail dans un communiqué. Pour ces derniers « l’âge d’ouverture des droits est progressivement relevé de 2 ans » et « la durée d’assurance requise pour le taux plein voit sa montée en charge accélérée », a rappelé en effet le ministère.
Soulignant que « ces évolutions commenceront à prendre effet à partir du 1er janvier 2025, date à partir de laquelle les mesures de convergence des précédentes réformes ont terminé leur montée en charge ».