Salaires 2023 – Une bonne nouvelle est annoncée pour les enseignants Français, en effet, Gabriel Attal, ministre Français de l’Éducation nationale et de la jeunesse a présenté les principales nouveautés de la prochaine rentrée scolaire (2023). Cette nouveauté concerne, notamment les revalorisations salariales des enseignants ainsi que leurs nouvelles missions.
Salaires 2023 : 853 700 enseignants concernés par la revalorisation salariale
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AAH : une mauvaise nouvelle vient d’être annoncée pour ces allocataires !
En France à partir de premier septembre 2023, plus aucun enseignant titulaire ne sera payé moins de 2.000 euros net par mois. C’est la promesse faite par le président de république, Emmanuel Macron, réitérée le lundi 28 août par le ministre Français de l’Éducation nationale et de la jeunesse Gabriel Attal et ce, lors de sa conférence de presse de rentrée.
Donc, à partir du premier septembre prochain (2023), l’ensemble des 853 700 enseignants Français du premier ainsi que du second degré vont voir leurs salaires revalorisés de 125 euros jusqu’à 250 euros net par mois.
Le ministre a assuré que : « Ces revalorisations, nous vous les devons ». Il faut noter que, ces revalorisations sont dues principalement au doublement de l’ISAE (Indemnité de Suivi et d’Accompagnement des Élèves), versée aux professeurs des écoles, ainsi que de l’ISOE (Indemnité de Suivi et d’Orientation des Élèves), qui est attribuée aux enseignants de collège ainsi que de lycées. Soit donc un gain d’au moins 2 550 euros brut par an pour tous les enseignants.
En complément, la prime d’attractivité est également revalorisée pendant les quinze (15) premières années de carrière (jusqu’à l’échelon 7 inclus). Cela va garantir alors un salaire d’au moins 2 000 euros net par mois en début de carrière pour tous :
- Les professeurs titulaires.
- Les conseillers principaux d’éducation.
- Les psychologues de l’éducation nationale.
Il faut noter que la revalorisation du point d’indice de la fonction publique, qui est survenue au premier juillet dernier, est également incluse dans les montants des revalorisations présentés par le ministre le lundi dernier.
Le salaire pour une professeure des écoles néo-titulaire sera de 2.100 euros net par mois
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Le dossier de presse du ministère Française de l’Éducation nationale prend l’exemple d’une professeure des écoles. Cette dernière vient d’être titularisée en classe normale, échelon 2. Elle touchera avec cette revalorisation un salaire de 2.102 euros net par mois. Donc, c’est 178 euros de plus que ses prédécesseurs, qui sont titularisés l’an passé, qui ne touchaient que 1.924 euros net par mois. Soit une hausse d’environ 9,3%.
Le salaire d’un enseignant des écoles fraîchement titulaires ne sera pas donc inférieur à celui d’un enseignant certifié à expérience égale. Cette revalorisation salariale généralisée à tous les professeurs titulaires efface alors les quelques euros d’écart qui subsistent jusqu’ici.
Un professeur de collège ou de lycée à peine titularisé gagnera donc, comme son équivalent en primaire et maternelle, un salaire 2 102 euros et ce, à partir du mois de septembre prochain. Ce qui représente donc un gain de 174 euros net par mois comparé à ses prédécesseurs, qui sont titularisés l’année dernière.
Le salaire versé pourrait même atteindre jusqu’à 2 466 euros net par mois également pour la professeure des écoles que pour l’enseignante en collège ou en lycée si ces dernières exercent en Réseau d’Éducation Prioritaire (REP).
Une augmentation qui peut atteindre jusqu’à 804 euros net pour un enseignant en lycée professionnel
À ces revalorisations sans contrepartie, s’ajoutent des rémunérations complémentaires, ces dernières sont liées à l’exercice de certaines missions qui sont comprises dans le pacte au service des élèves. Selon leur profil, ainsi qu’en fonction du nombre de tâches complémentaires accomplies sur la base du volontariat, les professeurs peuvent donc augmenter encore plus significativement leurs revenus.
Selon le ministère de l’Éducation nationale, un enseignant principal en lycée professionnel, classe normale, échelon 4, pourrait gagner jusqu’à 804 euros de plus dès le mois de septembre prochain s’il signe le pacte.
Dans le détail, il touchera d’abord une augmentation de 239 euros, celle-ci correspond à l’augmentation générale des salaires des professeurs sans contrepartie. Puis, s’il réalise plusieurs tâches supplémentaires, il pourra donc toucher jusqu’à 565 euros net de plus.
Afin de les toucher, il devra, notamment, faire :
- Des remplacements de courte durée.
- Enseigner une activité optionnelle.
- Accompagner des élèves dans la suite de leur parcours.
- Animer le lien entreprise-école.
- Accompagner des collégiens dans la découverte des métiers et de la voie professionnelle.
Une revalorisation de plus de 530 euros pour un professeur des écoles ayant sept (7) ans de carrière
Signer le pacte permet de gagner un bonus non négligeable si on est enseignant des écoles. Par exemple, en mois de septembre, un enseignant en primaire ou maternelle qui cumule sept (7) ans de carrière (classe normale, échelon 5) et exerce en REP (Réseau de l’Éducation Prioritaire) pourra gagner jusqu’à 534 euros d’augmentation.
Dans cette enveloppe, 251 euros correspondent à l’augmentation du point d’indice, celle de la prime Indemnité de Suivi et d’Accompagnement des Élèves et de la prime d’attractivité. Et 283 euros sont conditionnés au fait que l’enseignant s’engage :
- À effectuer des sessions hebdomadaires de soutien en Français ainsi qu’en mathématiques en sixième (6e).
- À coordonner un projet d’innovation pédagogique.
- A participé au stage de réussite pendant les vacances scolaires afin d’aider les élèves ayant des lacunes à se remettre à niveau.
Un salaire de plus de 2 700 euros net par mois pour un enseignant de collège expérimenté
Autre cas de figure, celui d’un enseignant de collège ayant dix-sept (17) ans de carrière (classe normale, échelon 8) et réalisant une (1) heure supplémentaire. Contrairement aux néo-titulaires, le montant de sa hausse salariale est moins important, elle est de 126 euros, faisant donc, passer son salaire net mensuel à 2 480 euros.
Il peut néanmoins augmenter le montant figurant sur son bulletin de paie en contrepartie :
- De remplacements de courte durée,
- D’une participation au dispositif “devoirs faits” et
- À la coordination de l’orientation.
S’il accepte d’y consacrer du temps, alors il gagnera 283 euros de plus, ce qui portera alors son salaire mensuel à 2 763 euros net.
Un salaire de près de 3 000 euros pour une professeure de lycée avec vingt-sept (27) ans de carrière
Mieux, en ayant une longue carrière dans l’éducation nationale, certains enseignants peuvent toucher un salaire de 3 000 euros. Ce sera le cas d’une enseignante certifiée en lycée qui cumule vingt-sept (27) ans d’expérience (hors classe, échelon 3).
Pour cela, elle doit cependant signer le pacte. Parce que si elle se contente de l’augmentation de son Indemnité de Suivi et d’Orientation des Élèves et du point d’indice, alors son salaire mensuel sera revalorisé de 131 euros afin d’atteindre 2 776 euros net. Si la professeure accepte :
- De faire des remplacements de courte durée.
- De coordonner un projet d’innovation pédagogique.
Elle gagnera 188 euros de plus. Ce qui porte son salaire à 2 964 euros net par mois.
Une revalorisation de 332 euros pour une CPE qui accepte de réaliser une mission complémentaire
Dernier cas de figure, c’est celui d’une conseillère principale d’éducation qui exerce dans le second degré. À la rentrée prochaine en mois de septembre, son salaire va augmenter de 238 euros. Montant correspondant à la hausse générale et sans contrepartie, qui portera donc son salaire à 2 195 euros net par mois. En s’engageant à effectuer une unique mission de coordination de projet en matière de vie scolaire, elle augmentera donc son salaire de 94 euros net supplémentaires. Alors, elle gagnera un salaire de 2 289 euros net chaque mois.
