Santé en 2023, les tarifs hospitaliers vont connaitre une augmentation en raison du contexte inflationniste. En effet le ministre Français de la Santé et de la Prévention, François Braun, a déclaré une hausse des frais d’hôpital afin de les aider dans ce contexte difficile dû à l’inflation et de booster leur reprise d’activité.
Lire aussi: 5 pays de l’UE proposent des visas pour la main-d’œuvre étrangère
Allocation chômage 2023: une bonne nouvelle vient d’être annoncée pour les demandeurs d’emploi
Hôpitaux en 2023 : les frais de santé grimpent à cause de l’inflation
Le ministre Français de la Santé et de la Prévention, François Braun, a partagé la nouvelle vendredi dernier 31 mars 2023. Pour cette année 2023, il faut s’attendre à une forte augmentation dans tous les frais liés à l’hôpital. L’objectif de ces augmentations est de les soutenir afin de lutter contre l’inflation qui grimpe toujours et enregistre des records. La question qui se pose : combien d’euros vont être récoltés avec cette nouvelle mesure ?
Santé en 2023 : les augmentations en détail dans le communiqué de ministre Français de la Santé et de la Prévention, François Braun
Pour vous donner plus de précisions à ce sujet, les prix facturés à la Sécurité sociale vont avoir une augmentation de 7,06 % pour les hôpitaux publics. Concernant le secteur privé, cette augmentation va s’élever à 6,7% pour les secteurs non lucratifs et à 5,4% pour les secteurs lucratifs.
Le ministre de la Santé Français déclare que ces fortes réévaluations « concrétisent un niveau inédit de l’ONDDAM (Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie) établissements de santé désormais porté à 101,1 milliards d’euros ». En somme, cela représente environ 4,6 milliards d’euros de budgets en plus pour l’hôpital en cette année 2023.
Dans cette enveloppe, il y a :
- 2,4 milliards qui vont être utilisés afin de gérer la progression constante des besoins de l’hôpital.
- Un (1) milliard qui va servir aux autres projets et extensions.
- 400 millions d’euros qui vont servir à la continuité des mesures du Ségur de la santé.
- 600 millions d’euros qui vont financer la majoration du travail de nuit.
Lire aussi: Visa Schengen pour les travailleurs étrangers : un pays de l’UE va faciliter les procédures d’immigration
Santé en 2023 : le retour sur la loi Rist
Comme vous le savez tous, en plus de la nouvelle réforme des retraites, le gouvernement Français est en plein dans la réforme des hôpitaux. La situation des hôpitaux se dégrade tous les jours un peu plus. Durant l’année 2020, la crise sanitaire due au Covid-19 nous l’a bien prouvé. Pas assez de ressources humaines, pas assez de lits.
Aujourd’hui, les hôpitaux sont prêts à se mobiliser contre le projet de loi Rist. Cette loi prend son nom de la députée Renaissance Stéphanie Rist qui la proposait. Le but de cette loi est de « poursuivre la modernisation du système de santé en France, améliorer le quotidien des soignants et la prise en charge des patients », selon les informations du site internet Vie Publique.
Plusieurs dispositions de cette loi ne font pas l’unanimité. Pour un exemple, l’élargissement des compétences de certaines professions. Avec cette loi, les patients pourraient donc consulter des médecins spécialistes sans demander l’avis de leur médecin généraliste. Par ailleurs, les infirmières auraient le pouvoir donc de faire des ordonnances de médicaments. Les pharmaciens auraient également la possibilité de renouveler des ordonnances plus valides.
Ces changements dans le processus ont pour but principal d’alléger certains services, mais les dérives sont à craindre. Certains individus de la profession parlent de « médecine au rabais ». Ensuite, il y a encore un autre sujet qui fait polémique. Il s’agit du potentiel plafond des salaires des intérimaires. Les concernés par cette mesure ne sont pas d’accord et les hôpitaux non plus.
Les établissements hospitaliers qui se trouvent dans les régions rurales n’arrivent pas à recruter. Donc, s’ils ne peuvent pas mettre en marche la question du salaire, ce sera donc encore pire. De plus, les intérimaires sont indispensables afin de remplacer le personnel titulaire.
Le plafonnement évoqué s’élèverait à 1.170 euros brut pour une journée (24 heures) de garde. D’après une enquête du SNMRH (Syndicat national des médecins remplaçants hospitaliers), environ 60 hôpitaux vont peut-être fermer leurs portes le lundi 3 avril 2023, soit 107 services. De quoi prouver que les intérimaires sont une denrée rare.
Lire aussi: Prime d’activité 2023 : le salaire à ne pas dépasser pour bénéficier de cette aide