L’augmentation du SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance) en France à partir de ce mois de mai est une bonne nouvelle pour certains retraités. En effet cette augmentation à un impact positif sur leurs pensions en ce sens qu’elle constitue une bouffée d’oxygène en ces moments difficiles que traverse le pays. Cette augmentation touche plus précisément le minimum contributif.
Retraite : définition de minimum contributif
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Le minimum contributif est l’équivalent de la pension de retraite minimale en France. C’est donc le plancher en dessous duquel ne peut pas descendre une pension de retraite, pour les Français qui ont acquis le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein, ou ayant atteint l’âge du taux plein automatique qui est de soixante-sept (67) ans. À l’heure actuelle, le montant de base de cette pension en France s’élève à 684 euros, et il est majoré à 757 euros pour les individus ayant cotisé au moins 120 trimestres.
Comment la revalorisation du SMIC affecte-t-elle le minimum contributif ?
Depuis le 1er mai de cette année 2023, le plafond de ressources permettant de bénéficier du minimum contributif a connu été revalorisé à hauteur de 2,2 %. Cette prestation est destinée à compléter la retraite de base des individus ayant peu cotisé, est directement indexée sur le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance.
Le versement de cette prestation, ainsi que sa majoration, sont soumis à un plafond global de retraite qui intègre les régimes de base et complémentaires, soit du secteur privé ou du secteur public. Ce plafond évolue proportionnellement au Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance (SMIC).
Avec cette hausse de 2,2 % du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance au premier mai 2023, le plafond mensuel des retraites personnelles, pour être éligible à cette prestation revalorisée (le minimum contributif), est désormais fixé à 1 352,23 euros pour chaque mois, contre 1 322,87 euros avant cette revalorisation. La pension totale des bénéficiaires du minimum contributif est alors automatiquement ajustée selon ce nouveau montant.
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Une autre bonne nouvelle car cette prestation subira une autre revalorisation le 1er septembre prochain (2023). Le minimum garanti, tant le montant classique que le montant majoré, subiront également une augmentation à cette date afin de permettre aux salariés ayant accompli une carrière à temps plein et cotisé tous leurs trimestres de bénéficier d’une pension de retraite équivalant à au moins 85 % du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance.
Cette évolution positive et attendue du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance est une bouffée d’oxygène pour les retraités Français bénéficiant du minimum contributif. Elle contribue donc à réduire la précarité financière des individus âgés et offre ainsi une perspective plus optimiste pour les salariés approchant de l’âge de la retraite.
Le SMIC en France est un indicateur essentiel pour les pensions de retraite
En définitive, l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance est loin d’être négligeable pour les retraités bénéficiant de cette prestation. Elle montre à quel point le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance est un indicateur essentiel dans le calcul des pensions de retraite. En suivant l’évolution du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance, on peut donc anticiper l’évolution du plafond de ressources et par conséquent, celle des pensions de retraite.
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L’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance est un facteur d’équilibre dans la société Française. Elle ne bénéficie pas uniquement aux employés en activité mais elle touche également les retraités les plus modestes. En favorisant l’augmentation du minimum contributif, elle participe à l’effort national afin de garantir une vie décente aux aînés.
L’évolution du Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance en France est une donnée économique à surveiller donc de prés, non seulement pour les employés et les employeurs, mais également pour les retraités et les individus proches de la retraite.
En continuant sur cette voie, il est à espérer que l’écart, entre les retraites les plus modestes et le coût de la vie se réduira progressivement, contribuant alors à une meilleure qualité de vie pour nos aînés.