Titre de séjour – Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a axé, lors d’une rencontre à la Place Beauvau, le mardi 8 octobre ses discussions sur l’immigration.
En effet, selon le média Le Monde, cette réunion a été tenue avec les 21 préfets des départements où se concentrent 80 % des mesures d’éloignement.
Des mesures concrètes pour réduire l’immigration
M. Retailleau a affirmé sa volonté de réduire l’immigration, y compris légale, à travers la réduction des régularisations. Et ce, dans un contexte où les demandes de titres de séjour connaissent une énorme augmentation. Cette hausse est liée principalement à l’immigration étudiante, professionnelle et humanitaire, rapporte Le Monde.
Afin de réduire l’immigration, le ministre a ainsi annoncé 2 futures circulaires. À savoir: l’augmentation des expulsions et la réduction des régularisations ainsi que de lui rendre des comptes à ce propos.
En effet, la première circulaire visera à encadrer l’action des préfectures en fixant des objectifs précis. Un préfet présent mardi a expliqué que le ministre a demandé aux préfets de lui rendre des comptes et de lui fournir des tableaux de bord sur la baisse des régularisations et l’augmentation des expulsions.
En effet, M. Retailleau a encouragé les préfets d’utiliser les nouvelles dispositions introduites par la loi sur l’immigration de janvier 2024, et ce, afin d’augmenter les expulsions.
Cette loi, qui assouplit quelques nombres de protections empêchant l’éloignement pour plusieurs catégories d’étrangers comme les individus arrivés en France avant l’âge de 13 ans.
La seconde circulaire annoncée portera sur les modalités de réduction des régularisations, avec l’intention de remplacer le dispositif de la « circulaire Valls » en vigueur depuis 2012. Ce dernier, inégalement appliqué, permet à environ 30.000 personnes par an d’obtenir un titre de séjour pour leur vie privée et familiale ou le travail salarié qu’ils exercent.
Titre de séjour : Un nouveau texte « plus court et plus clair » pour les régularisations
Pour remplacer la circulaire actuelle, Bruno Retailleau a promis aux préfets un nouveau texte « plus court et plus clair ».
Cependant, il n’a pas abordé, à aucun moment, la disposition législative portant à faciliter la régularisation des travailleurs dans les métiers en tension. Sachant que la liste des professions concernées n’est toujours pas actualisée.
Toujours dans le thème des régularisations, le ministre a insisté sur l’importance de la « maîtrise de la langue française », ainsi que de « l’assimilation des valeurs » françaises pour les candidats à la régularisation.
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