La première traversée Sète – Alger de la saison estivale 2025 avait été accueillie avec enthousiasme par de nombreux passagers, impatients de retrouver le chemin du pays à bord du navire de la compagnie italienne GNV.
Mais ce voyage inaugural a rapidement tourné au cauchemar à l’arrivée au port d’Alger.
À la suite de nouvelles mesures mises en place par les autorités algériennes pour réglementer le transport des véhicules, des centaines de passagers ont été contraints d’attendre plus de neuf heures avant de débarquer du ferry.
Traversée Sète – Alger : De nouvelles règles strictes pour l’été 2025
Le 25 avril 2025, la Société nationale de transport maritime de passagers avait annoncé des mesures spécifiques visant à garantir de meilleures conditions d’accueil des familles pendant la saison estivale.
Selon le communiqué officiel, les nouvelles règles entreraient en vigueur du 15 juin au 15 septembre 2025.
Parmi les restrictions mises en place, deux règles majeures :
- L’interdiction d’importation de véhicules neufs ou de moins de trois ans.
- L’interdiction de véhicules utilitaires ainsi que de tout véhicule de plus de 7 places.
Approuvées par le ministère des Transports, ces mesures s’appliquent à toutes les compagnies maritimes, qu’elles soient algériennes ou étrangères, opérant aux ports d’Alger et d’Oran.
Le premier voyage de GNV : un test grandeur nature
Pour ce premier voyage de la saison, la compagnie italienne GNV était parmi les premières à appliquer ces nouvelles règles strictes à bord du ferry reliant Sète à Alger.
Si la traversée elle-même s’est déroulée sans encombre – un navire moderne, propre, rapide, selon les témoignages –, c’est à l’arrivée à Alger que le calvaire a débuté.
Neuf heures d’attente au port d’Alger
Un passager, membre d’un groupe dédié aux usagers du transport maritime, a partagé son témoignage détaillé du voyage.
Selon lui, le débarquement du navire a commencé à 16h, dans un climat de confusion générale.
Les procédures de contrôle des véhicules ainsi que l’enregistrement des passagers se sont poursuivis jusqu’à 1h du matin, transformant l’expérience en véritable cauchemar.
Frustration générale parmi les passagers
Pour de nombreux passagers, l’expérience a été extrêmement éprouvante. Ce qui s’annonçait comme un retour au pays plein d’émotions positives s’est transformé en une attente interminable.
Le climat de tension était palpable tout au long de la soirée, chacun essayant de comprendre les nouvelles règles et de gérer l’épuisement général.
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