Un Visa en Espagne – L’Espagne vient d’annoncer une évolution majeure de sa politique migratoire en prolongeant la durée de validité de son visa de recherche d’emploi.
Jusqu’alors limité à trois mois, ce visa offre désormais jusqu’à 12 mois aux étrangers qualifiés pour trouver un emploi dans le pays.
Cette mesure, entrée en vigueur le 20 mai 2025, marque un pas décisif dans la volonté du gouvernement espagnol d’attirer des travailleurs étrangers hautement qualifiés pour répondre aux besoins croissants du marché du travail national.
Un Visa en Espagne : Une réforme pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre
Cette décision intervient dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs de l’économie espagnole.
Selon les autorités, le prolongement du visa de recherche d’emploi vise à offrir davantage de temps aux candidats pour décrocher un emploi, tout en renforçant l’attractivité du pays auprès des talents étrangers.
Des secteurs comme la santé, l’ingénierie, l’éducation ou encore les technologies de l’information souffrent d’un manque chronique de personnel qualifié.
En facilitant l’installation temporaire des chercheurs d’emploi, le gouvernement espère non seulement dynamiser l’économie locale,
mais aussi améliorer la compétitivité de l’Espagne face à d’autres pays européens.
Qui peut bénéficier de ce nouveau visa ?
Selon SchengenNews, l’accès au visa de recherche d’emploi valable un an n’est pas ouvert à tous.
Les autorités espagnoles ont défini un certain nombre de critères précis d’éligibilité.
Selon les nouvelles dispositions, les candidats doivent remplir au moins une des conditions suivantes :
- Avoir obtenu un diplôme (licence, master ou doctorat) dans une université espagnole ;
- Être fils ou petit-fils d’un citoyen espagnol ;
- Exercer une profession figurant sur la liste des métiers en demande en Espagne.
À cela s’ajoutent des conditions administratives obligatoires :
- Disposer d’une assurance maladie valide couvrant l’ensemble du séjour en Espagne ;
- Fournir une preuve de ressources financières suffisantes (au minimum 600 euros par mois, soit 7 200 euros pour l’année) ;
- Ne pas avoir de casier judiciaire en Espagne ou dans les pays de résidence précédents ;
- Déposer la demande pendant la validité d’un permis d’études ou dans les 90 jours suivant son expiration.
Une transition facilitée vers le permis de travail
Ce visa n’est pas une simple autorisation de séjour temporaire.
Il constitue une passerelle vers un permis de travail, à condition que le titulaire trouve un emploi dans le délai imparti.
Une fois le contrat de travail signé, le visa est converti en titre de séjour avec droit au travail, impliquant l’inscription à la Sécurité sociale et la régularisation de la situation fiscale du nouveau salarié.
Cette flexibilité administrative permet ainsi aux candidats qualifiés d’éviter un retour dans leur pays d’origine pour entamer les démarches classiques de demande de visa de travail, un gain de temps précieux et une simplification appréciée par les professionnels et les employeurs.
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