vendredi, novembre 15, 2024
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Une mauvaise nouvelle attend les passagers de Ryanair et EasyJet

Ryanair et EasyJet – Les compagnies aériennes ont été durement touchées par la pandémie de COVID-19. En plus de la baisse drastique des vols, ces entreprises ont perdu d’énormes sommes d’argent, et l’industrie peine à retrouver sa stabilité financière.

Dans ce contexte, le principal carburant des avions, pourrait générer jusqu’à 6 milliards de livres sterling par an.

Cependant, cette initiative, bien qu’elle puisse aider à combler un déficit économique, risque de se répercuter directement sur les passagers de compagnies aériennes à bas coût comme EasyJet, Ryanair, Jet2 et TUI, avec une hausse prévisible du prix des billets.

Ryanair et EasyJet : Le contexte de la crise aérienne post-COVID

La pandémie de COVID-19 a bouleversé l’industrie du transport aérien à une échelle sans précédent. Les vols ont été suspendus, les frontières fermées et les restrictions de voyage imposées dans le monde entier ont provoqué des pertes financières colossales pour les compagnies aériennes.

EasyJet et Ryanair, tout comme leurs concurrentes, ont dû faire face à une baisse drastique du nombre de passagers. Ce qui entraîne des milliers d’annulations de vols et des restructurations massives.

Alors que l’industrie aérienne commence à peine à se redresser, elle est confrontée à une nouvelle menace : la proposition d’une taxe sur le kérosène.

Le gouvernement britannique envisage d’instaurer une taxe sur le carburant des avions, jusque-là exonéré d’impôts. Et ce afin de combler un déficit budgétaire de 22 milliards de livres sterling causé par des politiques conservatrices antérieures.

Une nouvelle taxe pour combler le déficit

Selon une analyse menée par le groupe de réflexion Transport and Environment (TandE) UK, l’introduction d’une taxe sur le kérosène pourrait générer entre 400 millions et 5,9 milliards de livres sterling par an, selon le montant et la portée de la taxe.

L’idée est d’imposer une taxe similaire à celle appliquée sur les carburants utilisés dans d’autres secteurs, notamment le transport routier.

Cela mettrait fin à une situation particulière où le carburant d’aviation échappait à toute forme d’imposition.

Le groupe TandE souligne que ce manque de taxation du carburant pour les avions est basé sur un « mythe commun » selon lequel il ne serait pas possible de taxer le carburant d’aviation.

Pourtant, d’autres secteurs sont déjà soumis à de lourdes taxes sur l’énergie. Il est donc proposé que le secteur aérien contribue équitablement aux recettes fiscales.

Pour l’année prochaine, TandE propose de démarrer cette taxe à un taux relativement modeste de 9 pence par litre. Et ce, avec une augmentation progressive au fil des ans.

D’ici 2030, cette taxe serait alignée sur celle des carburants routiers. Cette mesure permettrait de collecter des fonds pour combler le déficit. De plus, elle répondrait aux préoccupations environnementales liées aux émissions de carbone des avions.

Les répercussions sur les passagers et le secteur aérien

Bien que cette taxe soit encore à l’état de proposition. Elle suscite déjà des inquiétudes quant à son impact sur les prix des billets d’avion.

Les compagnies aériennes low cost, telles que Ryanair et EasyJet, sont particulièrement vulnérables à une telle mesure.

Le modèle économique de ces compagnies repose en grande partie sur la réduction des coûts afin d’offrir des tarifs bas à leurs passagers. Une augmentation du coût du carburant pourrait donc entraîner une hausse du prix des billets.

La question que se posent désormais de nombreux voyageurs est de savoir si ces compagnies absorberont le coût supplémentaire ou si elles le répercuteront directement sur les passagers.

Dans un secteur où les marges sont déjà très faibles, il est probable que les passagers devront payer plus cher leurs billets. Ce qui rendra les voyages aériens moins abordables, en particulier pour les vols à bas coût.

De plus, cette nouvelle taxe pourrait décourager certains voyageurs à prendre l’avion. Surtout pour des trajets courts et moyens courriers.

Cela soulève également des questions sur la compétitivité du secteur aérien face à d’autres formes de transport. Et notamment dans un contexte où l’empreinte écologique des voyages est de plus en plus scrutée.

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Ahcen Hcn
Ahcen Hcn
Par Ahcen Hacn journaliste tabloïd et conférencier depuis plusieurs années pour diverses publications. Il possède une expérience significative dans les visas et Il rédige des articles sur des sujets liés au tourisme, voyages et à l'immigration
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