Sans-abri-Derrière le mensonge de la la belle vie virtuelle des gens riches, qui possède des villas, des voitures de luxe, des jets privés, et qui voyage aux quatre coins de la planète.
Il y a la vraie vie amer de Mohamed, 50 ans dormant dans sa camionnette, en faisant le ménage 2h par jour au supermarché Leclerc d’Obernai, en plus de 8h dans la charcuterie industrielle Stoeffler.
Cet article va tenter de raconter la vie difficile de Mohamed Khelif, algérien venu travailler en France.
C’est à 4h du matin que Mohamed Khelif, 50 ans, commence sa journée, mais par contre c’est le froid de l’hiver qui le tire de son lit, avec une température autour de 2 degrés à Obernai.
Venant travailler en France en 1997 et sans-abri depuis presy d’un an, cette algérien vit dans une camionnette Mercedes garer devant le supermarché Leclerc. Il dort à l’intérieur de sa camionnette sur un simple tapis de sol, au milieu des vêtements, des couvertures et à côté d’une pile de papier administratif, car il n’a pas de matelas il a dû jeter celui qu’il avait à cause de l’humidité.
Il travaille pour une société de nettoyage au supermarché leclerc, 2h par jour, 5 jours par semaine. Afin de se réchauffer, Mohamed laisse le moteur de la camionnette en marche durant toute la nuit, car à la fin de l’automne, en essayant de se réchauffer avec un chauffage portable au gaz, il a constaté, après quelques jours, qu’il fuyait.
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Sans-abri Mon problème c’est la douche
Vu les hausses des prix de loyer, Mohamed a dû quitté son appartement situé place des Halles à Strasbourg. Heureusement que ses amis l’ont aidé à héberger quelques mois, mais ce n’est qu’en août 2022 qu’il s’est retrouvé à la rue.
Ça fait 15 jours que je n’ai pas pris de douche, a-t-il mentionné. Dans les toilettes du supermarché, il ne peut que se brosser les dents et se rincer le visage, et dans l’usine de charcuterie les robinets sont fermés, un vrai calvaire pour le sans-abri
Une demande de logement rejetée pour comportement inapproprié au téléphone
3 ans sont déjà passés pour sa demande de logement social au sein du foyer moulin situé dans la commune voisine de Molsheim. »rappeler la semaine prochaine, la commission ne s’est pas encore réuni par rapport à votre dossier », c’est la réponse qu’il reçoit à ses appels, à un moment donné le sans-abri s’énerve et manque de respect à l’interlocuteur au téléphone. Une erreur qui va regretter, car le Centre Communal d’Action sociale (CCAS) de Molsheim, lui envoie un courrier dans lequel ils mentionnent que sa demande est rejetée. La lettre évoque aussi son comportement inapproprié à l’égard de la directrice du CCAS et du personnel de la mairie.
Impossible de faire venir ma famille
Après le travail, Mohamed Salif appelle sa famille en Algérie qui n’a pas vu depuis plus d’un an, sa femme, c’est trois garçons de 15 ans à 17 ans, sa fille de 22 ans. Il a droit au groupement familial, mais il ne peut pas les faire venir vu sa situation actuelle, selon ses dires. Le plus dur pour lui et le fait de mentir, en disant qu’elle trouve en toi la semaine d’après.
Le sans-abri est en train de réfléchir à ce qu’il va faire la semaine du 12 décembre vu que les températures vont attendre les -8 degrés à Obernai.
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