Visa Schengen : l’un des plus prestigieux quotidiens français, « Le Monde », raconte dans sa dernière livraison, le calvaire des ressortissants algériens pour obtenir le sésame pour la France. On pensait le problème solutionné avec la récente visite d’Etat du président français, Emmanuel Macron, en Algérie, mais il n’en fut rien.
Visa Schengen: Un dangereux surplace
De même, la visite de la Première ministre française, Borne, n’a pas apporté du nouveau pour les visas, comme rapporté précédemment par votre journal en ligne Djalia.dz. La France maintient ses positions initiales sur le sujet et les choses ne semblent pas avoir évolué dans le bon sens.
Alors que la France annonçait à grands cris son intention d’aller vers un partenariat privilégié avec l’Algérie, à un moment où elle subit de plein fouet les effets désastreux de la guerre en Ukraine et ses terribles conséquences pour toute l’Europe, de maigres avancées sont réellement fait par l’Elysée vers les Algériens.
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Visa Schengen : Que des efforts et des humiliations pour visa Schengen
Ce qui a fait dire à des médias internationaux que, concernant les visas, Paris fait du surplace. Puisque Borne s’est contentée de dire aux Algériens : « Délivrer un visa est un acte de souveraineté. Nous souhaitons clarifier notre approche commune de l’immigration pour être plus constructifs et mettre en avant la mobilité choisie des étudiants, des entrepreneurs, des responsables politiques, des chercheurs, des acteurs culturels et sportifs, en étant aussi plus rigoureux dans la lutte contre l’immigration clandestine ».
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Pour « Le Monde« , c’est la galère
Malgré un réchauffement diplomatique entre Paris et Alger, dit Le Monde, les demandeurs de Visa Schengen pour la France peinent encore à renouveler ou obtenir un premier titre de séjour.
Le couperet est tombé il y a près d’un mois, mais Nadia ne s’en remet toujours pas. Pour la troisième fois en l’espace d’un an, cette retraitée de l’enseignement public de 66 ans est repartie bredouille des bureaux algérois du Centre VFS Global, le prestataire qui sous-traite en Algérie les demandes de Visa Schengen pour la France.
Avec, dans son passeport, un imprimé lui signifiant un refus de délivrance. « Ça frise l’humiliation », lance celle qui n’avait jusque-là rencontré aucune difficulté à obtenir une autorisation de séjour.
Les parcours de Nadia et de Amir : Un passeport , un Visa Schengen, et puis quoi?
« J’ai beaucoup voyagé, j’ai visité plusieurs pays, aucun ne m’avait refusé le droit d’entrer. De quoi ont-ils peur ? Que je m’installe en France illégalement ? Si j’avais voulu faire ça, je l’aurais fait avant, mais ça ne m’a jamais intéressée », confie l’ancienne professeur de français, confrontée chaque fois au même motif : ses revenus ne seraient pas suffisants pour obtenir le précieux sésame.
Pourtant, « j’avais apporté des pièces qui ne sont pas demandées comme l’avis d’imposition de mon fils qui vit en région parisienne pour prouver que sa situation professionnelle est confortable et qu’il peut m’accueillir dans de bonnes conditions, se désole la retraitée. J’ai gagné dignement ma vie, je remplis leur dossier en bonne et due forme, que leur faut-il de plus ? »
Amir a lui aussi eu la surprise de voir sa demande de renouvellement de visa déboutée. Ce cadre au ministère de la défense, qui avait l’habitude de passer des vacances en France, avait prévu de s’y rendre pour acheter un véhicule neuf. Mais, mi-octobre, son dossier a été recalé sans explication pour la seconde fois de l’année.
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Un visa, quelle galère!
« Je renouvelle mon visa sans problème depuis les années 1990, j’arrivais même à obtenir des visas de longue durée. Mais, là, ils ne prennent même pas la peine de justifier leur refus. C’est du mépris », lâche le quinquagénaire, qui regrette une punition collective. « Le problème est politique. On paie les pots cassés », estime-t-il.
Mesure de rétorsion
Fonctionnaires, retraités, hommes d’affaires, parents de binationaux… Depuis plus d’un an, personne n’est épargné par la réduction substantielle du nombre de visas accordés par les autorités françaises.
En septembre 2021, Paris avait annoncé diminuer de moitié le nombre de visas délivrés aux citoyens algériens et marocains et une baisse de 30 % pour les Tunisiens, sur la base de l’année précédente