Rendu pour une visite de travail à Alger, le ministre de l’intérieur français annoncé le retour des délivrance de visas Schengen pour les algériens.
Visas Schengen pour les Algériens : une relation consulaire normale
« Depuis lundi dernier, nous avons repris et décidé de travailler ensemble pour rétablir des relations consulaires normales, qui existaient avant la pandémie
de Covid-19, notamment les relations de visas et les échanges entre nos deux peuples et ce, à la hauteur des relations amicales extrêmement fortes et concrètes entre la France et l’Algérie », selon ce qu’a annoncé Gérald Darmanin, dimanche 18 décembre lors de son entrevue accordée par le président de république Abdelmadjid Tebboune.
Le ministre français de l’intérieur a affirmé : « Je remercie le président Tebboune pour son accueil et pour l’important échange que nous avons eu« , soulignant que sa visite a été effectuée à la suggestion du président français Emmanuel Macron, qui lui a dit de retourner en Algérie.
Dans son bref discours après avoir rencontré le chef de l’Etat, Gérard Darmanin a également évoqué un « échange important » avec le ministre algérien de l’Intérieur Brahim Merad. Il a également salué la « volonté de faire preuve de coopération en matière de sécurité et d’échanges entre les deux pays ».
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Visas Schengen pour les Algériens : Ouverture d’une nouvelle page entre la France et l’Algérie
Par ailleurs, Gérald Darmanin a indiqué dans un tweet qu’une nouvelle page s’est ouverte entre Alger et Paris. « La France et l’Algérie ont ouvert une nouvelle page de leurs relations », écrit-il. Soulignant qu’à la demande d’Emmanuel Macron, je me suis rendu à Alger pour discuter avec mon homologue et le président Tebboune de la coopération entre nos deux pays dans les domaines de la migration et de la sécurité ».
À noter qu’en septembre 2021, la France a décidé de réduire significativement le nombre de visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Selon elle, cette décision est vue comme une sanction contre les trois pays du Maghreb qui refusent de reprendre les immigrés illégaux condamnés pour radicalisation ou comportement criminel.
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