Un vol de la compagnie aérienne espagnole, Volotea, a été retardé pendant deux jours au grand dam des passagers qui ne savaient pas à quel saint se vouer. Il s’agit de la liaison Figari-Nantes qui était prévue initialement le dimanche 16 juillet dernier et qui n’a finalement lieu que ce mardi.
Les 156 passagers ayant réservé sur le vol Figari-Nantes de Volotea ont vécu un véritable calvaire. En cause leur voyage a été retardé suite à une panne de l’appareil qui devait les transportait. Le vol était programmé pour dimanche 16 juillet à 13 h 30 avant de subir des reports successifs, expliquent des passagers
Des voyageurs racontent leur mésaventure
« D’abord d’une demi-heure, puis trois heures, après on a eu l’annonce de l’annulation et du départ le lendemain matin, finalement reporté lui aussi, et ce lundi soir alors que les valises étaient chargées dans le bus censé nous conduire à l’aéroport, on nous apprend que le vol est à nouveau annulé. Au final, on ne sait toujours pas quand on part », expliquait une passagère à Corse matin qui a rapporté l’information.
Selon la même source citant les clients pris au piège, ces derniers ont été pris en charge par la compagnie qui les a logé dans une résidence de vacances à Tarco, sur la commune de Conca
Volotea prend en charge les voyageurs
« Ce qui est une bonne chose mais n’occulte pas les difficultés rencontrées par les uns et les autres, notamment auprès des employeurs. Comment va-t-on pouvoir justifier de nos absences ? Il y a peu de chances pour que Volotea nous délivre un justificatif quelconque… », indique l’un d’eux.
Ce dernier et les autres passagers regrettent « que la compagnie n’ait pas affrété un appareil pour venir nous chercher, ou n’ait pas essayé de nous dispatcher sur des vols partant des autres aéroports. Des vols pour Nantes sont partis de Figari depuis dimanche, mais nous, nous sommes toujours là ».
Volotea: fin du calvaire ce mardi?
Les voyageurs croient savoir que la panne de l’avion qui devait les transportaient a été provoqué par des oiseaux qui se sont infiltrés dans un réacteur. Aux dernières nouvelles, les passagers devaient prendre leur vol ce mardi.
« On a eu nos cartes d’embarquement pour le vol de 13 heures, et on fait la queue pour l’enregistrement. même si on n’est pas encore parti… Mais on se dit que cette fois, c’est la bonne. », a déclaré un couple au même média.
