Expulsion et carte de résidence en France – Le nouveau ministre de l’Intérieur français, Bruno Retailleau, a donné le ton sur sa politique migratoire dès sa première interview au journal télévisé de 20 heures sur TF1 le 23 septembre 2024.
Connue pour sa position ferme sur les questions d’immigration, il a réaffirmé son engagement à réduire l’immigration en France, en se concentrant sur plusieurs axes, notamment l’expulsion des migrants en situation irrégulière.
Expulsion et carte de résidence en France : La ligne dure sur l’immigration
Dans son discours, Bruno Retailleau a exprimé son désaccord avec l’idée que « l’immigration massive » puisse être bénéfique pour la France, ni pour les migrants eux-mêmes.
Selon lui, les politiques actuelles permettent parfois de pousser des migrants à risquer leur vie pour rejoindre la France, notamment à travers des voyages périlleux en mer.
Il a ainsi affirmé son objectif clair : utiliser tous les moyens à sa disposition pour « baisser l’immigration en France », en faisant usage de son pouvoir réglementaire, et en mettant l’accent sur les expulsions.
Une des premières actions du nouveau ministre sera de convoquer les préfets des dix départements les plus affectés par ce qu’il appelle « le désordre migratoire ».
Son message sera simple : expulser davantage et régulariser moins. Cette approche vise à combler les « trous dans la raquette » en matière de gestion migratoire et à accentuer la fermeté face à l’immigration illégale.
Réforme de l’aide médicale d’État et retour du délit de séjour irrégulier
L’un des aspects centraux de cette politique sera la réforme de l’aide médicale d’État (AME), un programme social garantissant l’accès aux soins pour les étrangers en situation irrégulière présents depuis plus de trois mois sur le sol français.
Retailleau souhaite réviser cette aide pour limiter l’attractivité sociale de la France pour les migrants.
L’idée est de faire en sorte que la France ne soit plus perçue comme le pays le plus attractif d’Europe en matière de prestations sociales et d’accès aux soins pour les migrants.
Autre mesure envisagée par le ministre : le rétablissement du « délit de séjour irrégulier », supprimé sous la présidence de François Hollande.
Selon Retailleau, l’entrée illégale sur le territoire français constitue une violation de la loi, et il entend renforcer les moyens juridiques pour sanctionner ces infractions.
Des contrôles aléatoires aux frontières pourraient également être mis en place pour s’assurer du respect de ces règles.
Le ministre a souligné que l’administration explorerait toutes les possibilités pour aller aussi loin que nécessaire dans cette lutte contre l’immigration illégale.
Alliances européennes pour une politique migratoire plus stricte
Bruno Retailleau ne souhaite pas se contenter d’agir uniquement à l’échelle nationale. Il propose de comparer les législations européennes sur l’immigration et de créer une alliance avec les pays partageant une vision similaire de la fermeté sur ce sujet.
L’objectif serait de réviser certains textes européens qu’il juge désormais inadaptés face aux défis migratoires actuels.
Ce projet pourrait marquer un tournant dans la manière dont l’Europe gère collectivement les flux migratoires et renforcer les contrôles au niveau des frontières extérieures de l’Union européenne.
En outre, Retailleau n’exclut pas de revenir sur certains accords bilatéraux, notamment avec l’Algérie.
Il a exprimé son intérêt pour la révision des accords existants qui facilitent l’arrivée de ressortissants algériens en France.
L’idée d’établir de nouveaux accords avec les pays du Maghreb pour contenir l’immigration est également à l’étude.
Problèmes liés à la carte de résidence en France
Au-delà des questions d’expulsion, un autre sujet d’inquiétude pour de nombreux étrangers en France est la difficulté à obtenir une carte de résidence.
Une vidéo publiée récemment sur les réseaux sociaux met en lumière les préoccupations des demandeurs de carte de résidence, en particulier les Algériens qui attendent une réponse de la préfecture.
Selon l’auteur de la vidéo, beaucoup de demandeurs n’ont pas obtenu de réponse de l’administration, ce qui a entraîné des conséquences importantes, comme la suspension des aides sociales pour certains d’entre eux.
L’auteur propose une solution à cette situation : faire appel à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA).
Cet organisme administratif est en mesure d’obliger la préfecture à fournir des informations sur l’état d’avancement d’un dossier.
Il conseille aux demandeurs d’envoyer un courrier expliquant leur situation, notamment l’absence de réponse de la part de la préfecture et l’importance de la carte de résidence dans leur quotidien.
D’autres informations importantes : prime de retraite et APL
L’auteur de la vidéo a également partagé des informations concernant une prime de retraite, dont le versement sera prévu pour le 25 septembre 2024.
Cette prime de 600 euros concerne certaines catégories de retraités, et représente un soutien financier essentiel pour beaucoup.
Par ailleurs, l’annoncé d’une augmentation de l’APL (aide personnalisée au logement) de 3,26 %, un ajustement bienvenu pour de nombreuses personnes bénéficiant de cette aide.
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La vidéo :
جديد الجالية الجزائرية في فرنسا
Yassine lyon🇩🇿
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