Bases d’EasyJet – Après plus de dix ans d’activité à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la compagnie aérienne low-cost easyJet a récemment annoncé la fermeture de sa base à cet aéroport.
Cette décision, qui prendra effet au printemps 2025, survient dans un contexte économique difficile marqué par une lente reprise post-pandémie.
Bien que la fermeture de cette base marquera un changement majeur pour la compagnie à Toulouse, easyJet prévoit de maintenir certains vols à destination et en provenance de la Ville rose.
Cet article explore les raisons de cette fermeture, ses implications pour les employés et les passagers, et la stratégie future de la compagnie.
Bases d’EasyJet : Un impact de la pandémie et des défis économiques
Selon le site Aviation24, la décision d’easyJet de fermer sa base à Toulouse-Blagnac n’est pas anodine. La compagnie cite la lente reprise après la pandémie de COVID-19 comme l’une des raisons principales.
La crise sanitaire a profondément affecté l’industrie aérienne mondiale, et les compagnies low-cost n’ont pas été épargnées.
Bien que le secteur ait montré des signes de reprise, la demande pour certains trajets, en particulier sur les vols domestiques en France, n’a pas retrouvé son niveau pré-pandémie.
Outre la pandémie, les difficultés économiques actuelles pèsent également sur la décision d’easyJet.
Avec la hausse des coûts de l’énergie, la fluctuation des prix du carburant et une concurrence accrue dans le secteur aérien, les marges de la compagnie ont été comprimées, rendant certaines bases moins rentables.
La base de Toulouse, avec ses deux avions, en est un exemple. En conséquence, les deux appareils seront relocalisés vers des aéroports plus stratégiques comme Nantes et Lyon, où easyJet espère optimiser ses opérations.
Maintien des vols depuis et vers Toulouse
Bien que la fermeture de la base de Toulouse soit prévue, easyJet a assuré qu’elle continuerait à offrir des vols à destination et en provenance de la ville.
Cela contraste avec la décision récente de Ryanair de quitter totalement l’aéroport de Bordeaux-Mérignac, illustrant des stratégies différentes pour ces deux compagnies low-cost.
À Toulouse, easyJet continuera de proposer des vols vers plusieurs destinations domestiques et internationales, même si les horaires pourraient être ajustés.
Parmi les lignes intérieures desservies par easyJet depuis Toulouse, on trouve des vols vers Paris, Nice, Nantes, Lyon, Lille, Mulhouse, et Rennes.
Sur le plan international, la compagnie continuera de relier Toulouse à des pays comme le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Maroc, l’Allemagne, la Suisse, et le Portugal.
Bien que le nombre de vols puisse fluctuer en fonction de la demande, cette continuité permet à easyJet de maintenir sa présence à Toulouse, même sans base physique.
Les passagers peuvent ainsi continuer à compter sur easyJet pour leurs voyages d’affaires et loisirs, bien que certains changements dans les fréquences des vols soient probables.
Bases d’EasyJet : Mesures pour les employés
La fermeture de la base de Toulouse soulève des préoccupations pour les employés d’easyJet qui y sont actuellement basés. La compagnie a pris des mesures pour minimiser les impacts sur ses collaborateurs.
Bertrand Godinot, directeur d’easyJet en France, a rassuré les employés en expliquant que la compagnie met en place un plan de départs volontaires et qu’aucun départ contraint ne serait imposé.
Sur les 125 employés actuellement basés à Toulouse, comprenant des pilotes, stewards, et hôtesses de l’air, tous se verront proposer un poste dans une autre base d’easyJet.
Parmi les options offertes, les employés pourront être relocalisés dans l’une des six autres bases françaises, notamment à Orly, Roissy, Lyon, et Nice.
Pour ceux qui ne souhaitent pas quitter la région toulousaine, la compagnie a également promis de les accompagner dans la recherche d’un emploi sur place, dans un secteur connexe.
En outre, easyJet prévoit un transfert d’un avion de Roissy vers Orly, ce qui s’inscrit dans un ajustement plus global de sa flotte et de ses opérations sur le territoire français.
Cette mesure fait partie d’une stratégie visant à adapter les ressources en fonction de la demande et à rationaliser les opérations dans les aéroports les plus fréquentés.
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