Interdiction d’El Mordjene – La pâte à tartiner algérienne est interdite en France depuis le vendredi 13 septembre 2024. Parce que comme vous le savez la France fait partie d’un espace juridique et économique, que l’on appelle l’Union européenne.
En effet, au sein de cet espace, des règlements interdisent ou autorisent le commerce et d’importation de certaines denrées, notamment le lait.
Et ici, en l’occurrence, il n’y a pas d’accord avec l’Algérie sur cette importation, et donc, malheureusement, cette pâte à tartiner est interdite en Europe.
À ce propos, le directeur commercial et porte-parole de l’entreprise Cebon, Ouzlifi Amine, est revenu sur l’interdiction en France et le succès international de leur produit phare, dans une interview accordée au journal El Watan le jeudi 26 septembre.
Cebon n’a pas été saisie officiellement par un organisme européen
Ouzlifi Amine a expliqué que Cebon n’a pas été saisie officiellement par un organisme européen, et les opérateurs exportateurs de cette pâte à tartiner, avaient été saisis sur l’interdiction d’accès de ce produit en France, et donc par ricochet au marché européen.
En effet, pour permettre à cette marchandise d’être commercialisé en Europe, et à la demande des opérateurs algériens, les responsables de l’entreprise CEBON ont présenté tous les documents exigés par la réglementation. C’est à partir de là que l’interdiction de la commercialisation de ce produit a été décidée.
Interdiction d’El Mordjene : Les produits de CEBON sont demandés partout dans le monde
Selon le directeur commercial de Cebon, leurs produits sont demandés partout dans le monde, comme l’Asie, les pays arabes, l’Afrique et la Russie.
En ce qui concerne la poudre de lait utilisé dans la fabrication de la pâte El Mordjene, le directeur commercial a confirmé qu’elle provient de France, donc, ce n’est pas une poudre de lait algérienne qui est exportée en Europe.
« C’est à nous de trouver les meilleures solutions pour abattre les obstacles. Et afin de bien renseigner sur les aspects juridiques relatifs aux opérations d’exportation les bureaux des différents ministères : Commerce, Agriculture, Industrie sont mobilisés, a confirmé le même responsable.
Il ajoute : » Pour nous permettre de faire entrer nos produits sur le marché européen, la Douane algérienne se sont montrées disponibles pour nous éclairer sur certains points ».
Le même porte-parole a bien expliqué que le plus important pour El Mordjene c’est de fabriquer un produit qui satisfait les besoins du consommateur.
Et grâce à la qualité et le goût de ce produit que la crème a fait le buzz sur les marchés du monde entier.
L’entreprise s’est adaptée aux exigences du marché national et international et sa production ne s’est pas arrêtée après le blocage à l’exportation vers les marchés de l’Union Européenne.
Vers la fin M. Ouzlifi Amine a expliqué que la solidarité nationale envers El Mordjene, depuis le simple citoyen jusqu’au sommet de l’Etat algérien les encourage à persévérer.
En effet, selon lui, l’encouragement et le soutien des hautes autorités de l’Etat, de la wilaya de Tipasa, des associations, des industriels algériens, des youtubeurs et des citoyens anonymes auront été un élément qui démontre l’état d’esprit de l’Algérien, quand il s’agit de défendre les produits «made in Algeria.
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